The Palms Zanzibar

Zanzibar

Dans l’Océan Indien, le long de la côte orientale de l’Afrique, Zanzibar est un archipel constitué de plusieurs îles coralliennes dont les principales sont Ungunja, Pemba et Mafia.

Unguja, et son île sœur Pemba, ont attiré pendant des siècles navigateurs, marchands et explorateurs du monde entier. Zanzibar vient de l'arabe Zinj El Barr qui signifie côte des Noirs. C’est ainsi que les marchands arabes désignaient la Terre d'Afrique de l'Est, habitée par la population bantoue. Epices, or, encens, ivoire et commerce d’esclaves ont fait de cet archipel un état puissant durant tout le Moyen-Âge.

Du 16e au 18e siècle, Zanzibar est dominé par les Portugais, puis par le sultanat d’Oman avant de devenir un protectorat anglais et d’acquérir son indépendance en 1963. Point de rencontre entre l’Arabie et l’Afrique, son histoire est riche des influences perse, arabe, indienne, chinoise mais aussi portugaise, hollandaise et anglaise. C’est en effet de là que les grands explorateurs européens, Burton, Speke, Livingstone et Stanley, sont partis à la découverte du continent africain.

L'héritage de ces nombreux visiteurs se retrouve dans la population, la culture et l'architecture. Dans la vieille ville de Zanzibar City, Stone Town, administrée autrefois par les sultans, on peut admirer les portes des vieilles demeures, richement sculptées et décorées de clous en cuivre.

Connue pour ses plages de sable blanc et ses lagons transparents, Zanzibar possède également une végétation luxuriante, des plantations d’épices qui ont fait sa renommée, et des forêts primaires comme celle de Jozani où, avec un peu de chance, on pourra croiser le très rare singe colobe rouge.

Sous le signe des épices

Sur la paisible côte sud-est de l’île, lové entre les jardins aux senteurs de girofle et une plage de sable blanc, les 6 villas du The Palms sont un havre de paix et de sérénité. Protégées par des toits en makuti, ces cottages à l’architecture locale de style swahili portent tous des noms d’épices : hibiscus, cannelle ou clou de girofle, qui ne sont pas sans évoquer le passé de l’île.

Vaste, chaque villa fait 140 m². Lumineuses, elles sont décorées avec élégance et raffinement dans un style qui mêle habilement héritage colonial et tradition locale. Les remarquables parquets cirés et les boiseries en teck sont mis en valeur par les tons blanc, beige, caramel et café des fins tissus qui flottent autour des grands lits à baldaquin. De chaque villa, un petit chemin privé mène le visiteur à sa propre banda sur la plage.

Dans cette petite paillote, recouverte de feuilles de palmiers séchées, des chaises longues sculptées et des lits de jour pour passer sa journée sur la plage sans croiser personne. Alternative à la plage, une piscine en mosaïque bleu nuit au bord de laquelle un lit à quatre colonnes drapé de soie bleu, typique de Zanzibar, offre une vue splendide sur l’Océan Indien. Un bain à remous privé sur la terrasse de chaque villa invite à toutes les détentes.

Après avoir paressé dans son banda ou plongé en apnée dans les eaux turquoise de l’Océan, on peut s’initier au bao, l’ancêtre du backgammon, au bord de la piscine, ou prendre un cocktail au bar avant d’aller dîner dans la maison principale. Là encore, le mélange des cultures propres à Zanzibar se retrouve dans la cuisine. Poisson pêché du jour, rehaussé des différentes épices cultivées sur l’archipel et fruits fraîchement cueillis constituent l’essentiel des menus, laissant à chacun un goût de paradis.

Les portes des demeures de la vieille ville de Stone Town étaient richement sculptées et décorées pour afficher le statut social et la prospérité du propriétaire de la maison. Les marchands rivalisaient entre eux grâce à ces signes ostentatoires de richesse.