W Opéra Paris

Paris

Riche de monuments, de musées et de découvertes, Paris est une des plus belles capitales d’Europe. La Ville Lumière a un rayonnement artistique et culturel sans égal dans le monde entier. Elle attire chaque année 29 millions de touristes. Egalement capitale mondiale de la mode et du luxe, elle regorge d’activités, de curiosités, d’attractions et d’ambiances différentes selon les quartiers.

Au cœur de Paris, le quartier de l'Opéra, dominé par le Palais Garnier, porte plus que tout autre l'empreinte du Second Empire, époque où les fastes parisiens attiraient toute l’aristocratie européenne. Quartier des affaires où se succèdent boutiques de mode et de luxe, grands magasins, terrasses de cafés et restaurants, il était autrefois couvert de marécages avant d’accueillir, sous Louis XIV, les « Folies », ces petits hôtels particuliers construits par les aristocrates pour y héberger leurs maîtresses.

Au XIXe siècle, sous l’impulsion du baron Haussmann, les rues sont élargies et le quartier, déjà peuplé par les comédiens et les dandys, se couvre de restaurants et de cafés qui deviennent le repère de nombreux écrivains, intellectuels et peintres.

C’est à cette époque que Napoléon III commande un nouvel opéra à Charles Garnier. Mélange exubérant de baroque, de faste et d’éclectisme, cet Opéra est unjoyau architectural représentatif de l’art officiel du Second Empire, symbole de luxe et des plaisirs parisiens.

Une étincelle new yorkaise

Non loin de l'Opéra Garnier, l'hôtel W Paris occupe un élégant bâtiment haussmannien des années 1870. Sa façade ne laisse en rien présager de ce qui attend le visiteur. L’hôtel W Paris est en effet le plus new yorkais des hôtels parisiens et incarne à ce titre une nouvelle étape dans le renouveau de l’hôtellerie de la capitale française.

Conçu par le Rockwell Group, les architectes du W New York, l'hôtel a été aménagé selon le thème de la lumière, jouant ainsi sur le surnom de Paris. L’élément central de l’hôtel est un mur rétro-éclairé de leds qui parcourt tout l’hôtel et qui change de couleurs au cours de la journée. Surnommé le Spark, l’étincelle, c’est le concept du W. Il symbolise, pour le concepteur Rockwell, « la fusion entre l’énergie qu’on peut trouver à New York et la combinaison élégante de la ville lumière ». Soit !

Sinon la déco est plutôt radicale, graphique : les couloirs sont noirs et blancs, moquette noire et le bar, laqué noir, scintille. Le lobby, comme le Spark, évolue tout au long de la journée. Les meubles ne sont pas disposés de la même façon le matin et le soir.

Le design moderne, high tech, est partout : des revues mises à disposition aux livres de décoration, des lustres détournés aux couleurs du bar-lounge. Les ascenseurs et les escaliers sont enveloppés de rouge. Des graffitis dénotent sur les murs et les miroirs, et jouent le contraste avec les plafonds voûtés et les cheminées d’époque.

Dans les 91 chambres, dont 20 suites, on retrouve le mur de leds, la fameuse « étincelle », des œuvres d'art commandées à des artistes parisiens, ainsi qu'un « pont » lumineux blanc. Priorité a été donné à la chambre, c’est donc elle qui occupe la pièce principale. La plupart des parois forment un espace modulable. Elle s’organise autour d’un lit, immense, d’un petit fauteuil et d’une table à cocktail et forme ainsi un espace convivial.

Sur les murs et sur les oreillers, des photos reproduisent des personnages célèbres comme Oscar Wilde, et sur le lit, petit clin d’œil à la vision américaine de Paris, diverses reproductions types telles que la 2 Chevaux Citroën, des réverbères et un homme avec un béret. La douche, dans les tons noirs et blancs, est isolée de la salle de bains noire et blanche également. D’heure en heure, les couleurs changent dans la chambre, au gré de la lumière extérieure et de celle du Spark.

Au restaurant, le Spark, encore et toujours. C’est dans ce décor très high tech, où les œuvres d’art accrochées au mur sont sans cesse renouvelées, que l’on découvre la cuisine de Serge Arola, le fameux Chef catalan à l’esprit très créatif. Il revisite ici les fameuses tapas espagnoles. On ne manque pas de goûter aux ailes de poulet confites, laquées au jus d’ail rôti et salsifis ou encore aux bravas façon Arola. Et puis on rejoint le bar pour un cocktail inédit créé par Joseph Boroski et l’on prolonge la soirée en guettant l’étincelle jusqu’au bout de la nuit.

Un soir par semaine, le bar du W propose une soirée « Do It Yourself », où l’on peut concocter son cocktail soi-même.