Ubud Hanging Gardens

Ubud, Bali

Centre culturel et artistique de la péninsule balinaise, Ubud s’étire entre vastes étendues rizicoles et ravins escarpés, à quelques kilomètres au nord de la capitale, Denpasar. "Ubud est un village qui s’est vu consacré par les peintres. Walter Spies, qui enseignait peinture et musique, y est venu dans les années 30. Il a entraîné dans son sillage pas mal d’Européens, comme les peintres Willem Hofker et Rudolf Bonnet. C’est comme ça qu’Ubud est devenu à la mode dans le milieu artistique", explique la responsable des pages tourisme du quotidien Le Monde, Florence Évin.

Désormais investie par une pléiade de musées et galeries d’art, celle qui n’était autrefois qu’une simple bourgade affiche des allures d’agglomération effervescente. À ne pas manquer, les représentations de danse et musique traditionnelle balinaise dont la mise en scène figure le mythe du barong, la lutte entre les forces positives et occultes.

Un jardin suspendu

Sur la pointe sud de la péninsule balinaise, au cœur de la vallée d’Ayung, Ubud déploie ses vastes étendues de rizières posées à flanc de colline. Écrin de verdure perché sur les hauteurs de la région de Denpasar, une épaisse forêt tropicale enserre dans l’ombre de ses feuillages les pierres centenaires du temple Darem Segara.

Visibles depuis les marches du sanctuaire, les 38 villas de l’hôtel Ubud Hanging Gardens découvrent leurs silhouettes, audacieux mélange d’architecture traditionnelle balinaise et de design contemporain. À demi voilées sous un ample manteau de végétation, les suites s’étagent en terrasses épousant les courbes ondulatoires du relief, comme autant de jardins suspendus, à l’image des jardins royaux de Babylone. Cacaoyers, caféiers, bambous, flamboyants et orchidées égrènent le paysage émaillant de leurs teintes colorées l’atmosphère chlorophyllienne des lieux.

Tout droit sorties de l’imagination des architectes paysagistes William Warren et John Pettigrew, les villas adoptent la forme de pavillons traditionnels balinais, les balés, ouverts sur l’extérieur. Salles de bain marbrées, bois et tissus précieux, larges baies vitrées, les intérieurs offrent un confort minimaliste et élégant, avec cet avantage de disposer de piscines à débordement privatives ouvertes sur la jungle. De quoi rester contemplatif, les pieds dans l’eau.

Le récit de l’écrivaine Elizabeth Gilbert "Mange, prie, aime" adapté au cinéma par le réalisateur Ryan Murphy, a largement contribué à populariser le site d’Ubud. Suivant les tribulations d’une New-yorkaise quarantenaire dévastée des suites d’un divorce - interprétée dans le film par l’actrice Julia Robert - et qui tente de se reconstruire, les spectateurs ont pu découvrir la beauté des paysages de la région.