The Z Hotel NYC

New York – Queens

Trop souvent réduite à la seule île de Manhattan, New York regorge de quartiers à l’identité forte qui ne demandent qu’à être découverts. Parmi les quatre autres arrondissements de la Big Apple, le Queens, qui occupe une partie de l’île de Long Island, est le plus étendu de la ville.

Emblématique du cinéma américain avant qu’Hollywood ne lui prenne sa place, le quartier est réinvesti depuis la fin du XXe siècle par les studios de tournage et les productions télévisuelles. Baptisé ainsi en 1683, en l’honneur de Catherine de Bragance, femme de Charles II d’Angleterre, il compte aujourd’hui pas moins de 130 nationalités différentes.

Le quartier de Corona regroupe le 2^e Chinatown de la ville et celui d’Astoria abrite la plus importante communauté grecque du monde à l’étranger. Autrefois quartier de ghettos, il accueille aujourd’hui de nombreux musées comme celui du cinéma, l’American Museum of the Moving Image, le célèbre P.S.1 Contemporary Art Center ou le Noguchi.

Au-dessus de Manhattan

C’est au cœur de ce quartier d’anciennes usines réhabilitées en restaurants ou en en centres d’art, que le Z New York City Hotel a élu domicile. Situé en dehors de Manhattan, cet établissement, haut de 14 étages, présente l’avantage de lui faire face. Une situation privilégiée puisque que de ses 100 chambres, toutes équipées de grandes baies vitrées, on a une vue époustouflante sur le pont « Queensboro Bridge » et sur la fameuse sky line de Manhattan.

À l’intérieur de l’hôtel, le thème principal du design tourne autour des transports, des voyages. C’est Henry Zilberman, le propriétaire des lieux, qui a voulu donner cette atmosphère générale au lieu. Il a fait appel pour cela au designer Andres Escobar.

À l’accueil, où s’empilent de vieilles malles de voyage, est accroché un grand tableau représentant la station de métro de City Hallet. À chaque étage, on tombe sur un coin lounge meublé de chaises et de canapés vintage.

Dans les chambres, les silhouettes de Billie Holiday, des Rockettes ou de taxis new-yorkais s’étalent en large fresque sur les murs. Trois thèmes new-yorkais par excellence pour les trois types de chambres. Une idée du propriétaire qui a lui-même dessiné ses fresques.

Un camaïeu de tons sobres, des noirs, des marrons, des gris habille les têtes de lit et les plaids rehaussés çà et là par un moelleux fauteuil de cuir rouge et des luminaires étonnants, imaginés à partir de pots à confiture, spécialement customisés pour l’hôtel.

Dans le bar-restaurant designé par Andres Escobar, sous l’œil toujours attentif du maître des lieux, on trouve de nombreux tableaux d’artistes du quartier, exposés comme dans une galerie d’art.

Dans cet espace Z, au parquet en ronce de noyer et aux murs de briques émaillées, la déco est sobre, chic et urbaine. Situé au sous-sol, il est éclairé par une grande baie vitrée en hauteur qui donne sur la rue.

Entre saloon et pub anglais, les sièges de cuir patiné, gansés ou cloutés, ont été choisis pour allier passé et présent avec un clin d’œil appuyé au mobilier industriel. On y sert une cuisine américaine classique à déguster en guettant une star du petit ou du grand écran tout droit sorti des studios de tournage situés tout à côté.

Nec plus ultra, le bar sur le toit-terrasse. Il offre une vue spectaculaire sur Roosevelt Island et son célèbre téléphérique la reliant à Manhattan. En immersion dans le New York authentique, le Z est le point de chute idéal pour découvrir la ville, autrement.

L’hôtel offre un service gratuit de navette en limousine, de quoi vous prendre pour Al Pacino, le temps de retraverser le pont.