Topas Ecolodge Sapa

Province de Lao Cai

Aux frontières du Cambodge, du Laos et de la Chine, le Vietnam étire sa longue silhouette en forme de S le long de la mer de Chine. Recouvert pour les deux tiers de montagnes et de hauts-plateaux, le pays s’ouvre au Nord et au Sud sur des plaines irriguées par deux fleuves majestueux, le Sông Koi et le Mékong.

Les montagnes qui s'étendent de la frontière chinoise à la porte d'Annam s’élèvent de 2.000 à 3.000 mètres. Nichée sur le flanc du mont Fan Si Pan sur un plateau à 1.500 mètres dans la province de Lao Cai, Sapa se trouve à seulement 40 kilomètres de la Chine. La ville a accueilli tout au long de son histoire de nombreuses populations fuyant la Chine à la suite des différentes révoltes.

Plus de 17 minorités occupent encore aujourd’hui la région. On retrouve en effet tout autour de Sapa des hameaux et villages H’Mong, Dao, Tay, Xa Pho, Giay ou encore Muong. Reconnaissables à leurs costumes traditionnels très colorés, on croise les femmes H’mong et D’zao sur le marché de Sapa où elles viennent vendre bijoux, parures et autres produits de leur artisanat.

L’autre attrait de la région, ce sont ces paysages exceptionnels où le temps semble s’être arrêté : des forêts de bambous géants, des ponts suspendus, des villages escarpés, et, sur les flancs de ces pics embrumés, des rizières en terrasses d’un vert éclatant.

Ma cabane au Vietnam

C’est en plein cœur de ces Alpes vietnamiennes, dans ce paysage incroyable de rizières que s’est implanté le Topas Eco Lodge Sapa. Perchés au sommet d’une colline, 25 bungalows de granit blanc s’intègrent harmonieusement dans cet environnement rare. L’appellation écolodge n’est en effet ici nullement galvaudée.

Bâti par des artisans locaux, en granit provenant d’une carrière voisine, recouvert de feuilles de palmiers et alimentés en électricité par des panneaux solaires, ce lodge a bien été conçu selon les préceptes du tourisme responsable. Disposés en cercle, sur une butte surplombant la falaise, ils sont tous identiques et offrent tous une vue incomparable sur les rizières en escalier.

À l’intérieur, le mobilier est simple : un lit double et 2 ou 3 lits simples avec moustiquaires, un petit bureau et un placard en bois clair, une salle de bains, un brin spartiate, avec une douche à large pommeau. En contrebas, une bâtisse en pierre et en bois fait office de réception. Cette ancienne maison traditionnelle Tay a été soigneusement déplacée pierre par pierre et remontée ici scrupuleusement. On y accède par un petit chemin de pierre.

C’est dans cette maison que se trouvent également le restaurant et un salon. On prend ses repas dans une vaste salle décorée de photos en noir et blanc et de costumes traditionnels des ethnies de la région. Teints avec des produits naturels, ils forment un superbe ensemble très coloré. Après une randonnée à la rencontre des villageois H’mong ou Dzao, ou, pour les plus sportifs, un trekking dans les montagnes, on vient se lover dans un confortable canapé en rotin devant la cheminée du salon avec un livre emprunté à la bibliothèque attenante. Ici, on renoue avec l’ambiance des gîtes de montagnes. Les maîtres mots de ce lodge, véritable antidote à l’agitation de la ville, sont bien simplicité et tradition.

Eco Lodge jusqu’au bout, une station d’épuration écologique a été installée. Les produits utilisés en cuisine sont des produits locaux et les personnes employées au sein du lodge sont les villageois d’à côté.