The Out NYC Hotel

New York 

Symbole de l’Amérique ouverte sur le monde et tournée vers l’Europe, New York doit sa vitalité culturelle au mélange de sa population. Tour à tour ville hollandaise et anglaise, elle fut ensuite le port d’arrivée des migrants européens au cours du XXe siècle, via la fameuse Ellis Island.

Mégalopole frénétique et excessive, elle est familière à tous les nouveaux arrivants tant son image est représentée au cinéma, à la télévision et dans les médias. Qui de nos jours ne connaît pas Times Square et ses néons géants, Broadway ou Central Park, poumon vert de Manhattan et cadre de nombreux films et séries. La « Grosse Pomme » ne se résume néanmoins pas à cette vision, certes vraie, mais réductrice, de cette ville fascinante.

Le visiteur devra se faire arpenteur pour saisir l’essence de New York : passer du très « arty » Brooklyn à la « so chic » 5^e avenue, admirer les œuvres uniques de la Frick Collection ou aller flâner dans les allées de l’avant-gardiste MOMA.

Gay friendly, chic et trendy

Situé dans le quartier de Hell’s Kitchen, « la cuisine de l’enfer », à quelques centaines de mètres de Chelsea et de TimesSquare, le Out NYC Hotel est né de l’imagination de l’architecte Paul Dominguez. Le bâtiment d’origine était un motel de 2 étages surplombant un garage construit autour d’une cour intérieure.

Bâti dans les années 60 pour l’exposition universelle, il était voué à la destruction, pour être remplacé par une tour de 60 étages. Il ne doit sa survie qu’aux problèmes financiers des promoteurs de l’époque. Comme le quartier de Times Square voisin, le Out NYC Hotel gagne à être approché de nuit. Sa façade de forme rectangulaire est un patchwork de glaces, de balcons et de néons donnant à l’ensemble un aspect spatial.

L’intérieur a été conçu dans le même esprit de minimalisme. Le mobilier n’est pas sans rappeler le design des années 60. Les teintes des murs sont brunes et sombres, les sols sont blancs, évoquant une sorte de ruban spatial. Une invitation au voyage galactique et au rêve.

Coupant avec le tumulte de la rue, les chambres sont feutrées grâce à un éclairage discret prodigué par deux lampes cubes. Le volume est accentué par une glace disposée en tête de lit. Toutes les chambres donnent sur une des cours intérieures du bâtiment, véritables lieux de convivialité à ciel ouvert.

Le « jardin de bambou » est un vaste espace naturel dont les murs de bambous vert et noir encerclent un terre-plein de teck. D’élégantes tables et de confortables sofas font de ce patio design un emplacement idéal pour contempler le soleil se coucher sur New York.

Un vaste spa de buis et de stuc, à l’abri d’une verrière, entouré de murs végétaux et d’une chute d’eau, offre massages, hammam, sauna et bains à remous pour une relaxation complète. On s’y rend après une harassante journée dans la « Grosse Pomme » juste avant d’aller dîner autrendy « KTCHN » pour goûter à la cuisine américaine du Chef Dale Shnell. Et on termine la soirée au XL, la boîte de nuit du OUT, tenue par John Blair, l’incontournable clubber new yorkais. Avec ses 1500 m²répartis entre 3 bars géants et une piste de danse, le XL est sans contexte « the disco to be », à occuper jusqu’au bout de la nuit.

Comme le dit Ian Reisner, le propriétaire : le Out est un hôtel fait par des gays pour des gays, mais il est ouvert aux autres communautés. Elles viennent ici pour la culture, la musique, le design et le fun.