Boscolo Aleph Roma

Rome

Ville-phare du monde antique, Rome connaît un rayonnement international. Chaque année, plusieurs millions de visiteurs étrangers viennent admirer la ville qui a dominé le bassin méditerranéen durant presque 1.000 ans. Vestiges antiques, Renaissance ou baroque, la ville est un savant mélange d’édifices de ces différentes époques.

Le Colisée, le Panthéon, la basilique Saint-Pierre, le château Saint-Ange ou la fontaine de Trevi sont autant de témoignages de son histoire tumultueuse. Avec ses 400 églises, ses 300 fontaines et ses innombrables palais, Rome intemporelle et éternelle est un trait d’union entre le passé et le présent.

Mais Rome est bien vivante, ce n’est pas qu’une ville musée. En témoignent l’incessant ballet des voitures, le tumulte des scooters, le corso que l’on monte et descend en début de soirée, bruyant et animé, sa multitude de cafés le long de ses places immenses.

On se promène du Campo di Fiori et sa Villa Borghese au Vatican, du Trastevere au Colisée, de la Piazza di Spagna au Capitole, de la villa Medicis aux thermes de Caracalla sans jamais se lasser de cette ville tant de fois encensée par les artistes en tous genres et sans jamais s’y perdre puisque de toutes façons, tous les chemins y mènent.

Divine Comédie

Dessinée par l'architecte new-yorkais Adam Tihany, l’Aleph Hotel est installé dans un ancien palais qui a abrité un temps une banque. Inspiré de la Divine Comédie de Dante, Adam Tihany réinterprète l’Enfer et le Paradis à travers tout l’hôtel. Contre toute attente, le Paradis est en bas, dans l’ancienne salle des coffres. Derrière une porte blindée.

C’est le spa vêtu de bleu qui offre tout le bien-être, le luxe en plus, que l’on espère du Paradis. L’Enfer est en haut. Rouge électrique et noir, capitonnés et gardés par un samouraï, les salons et le restaurant représentent la tentation voluptueuse de la gourmandise et de la lascivité. Dans les chambres bleues et ivoire, on trouve un savant mélange de design italien des années 30 et 40.

Sur les murs sont affichées d’immenses photos noir et blanc illustrant des scènes de vie à Rome. Des détails précieux et surprenants comme les verres Liberty de Murano ajoutent une touche peu conventionnelle à cette élégante austérité. Dans les suites présidentielles, d’un beige angélique, un jacuzzi installé sur la terrasse privée offre un moment de pure détente directement sous la voûte céleste.

Après une journée dans la trépidante Ville Eternelle, on descend au Paradis profiter du sauna et des deux petites piscines avant de se laisser gagner par la tentation et rejoindre l’Enfer au Sin pour découvrir les sensations inédites de la Boscolo Food Experience, un véritable hommage à la cuisine italienne.

En 2003, Adam Tihany a reçu, pour l’hôtel Aleph, le prix du meilleur intérieur d'hôtel d'Europe aux "Hotel Design Awards".