The Nam Hai

Hoi An

Sur près de 1.700 kilomètres, aux confins de la péninsule indochinoise, le Vietnam s’étend le long de la mer de Chine. Sa longue silhouette a, pour certains, la forme d’un S que l’on aurait étiré et, pour d’autres, celle d’un dragon. Image d’Epinal de l’Asie, le Vietnam se caractérise par ses paysages de rizières en terrasses dans des montagnes luxuriantes, ses plaines inondées, ses rochers surgissant, ses forêts tropicales.

Sous domination chinoise jusqu’au premier millénaire après J.-C., le pays connaît une longue période d’indépendance qui s’arrête au 19e siècle avec la colonisation française. Envahi par les Japonais durant la Seconde Guerre Mondiale, repris par les Français, il se scinde en deux en 1954 après la cuisante défaite française et la proclamation par Ho Chi Minh de la République Démocratique du Vietnam. Réunifié en 1975, le pays se reconstruit, se modernise et s’ouvre au monde.

Fort de son histoire et de sa civilisation, des diverses influences étrangères subies et des différentes ethnies qui le composent, le Vietnam offre une culture d’une grande richesse. On retrouve toute cette richesse culturelle et historique à Hoi An, l’unique ville à avoir échappé aux ravages de la guerre. Port florissant au 16e et au 17e siècle, la ville est un véritable musée de l’art et de l’architecture vietnamienne de cette époque. Ses ruelles animées, ses maisons aux façades colorées caractéristiques du 17e siècle, ses échoppes de tailleurs, son marché aux mille saveurs, ses cafés et ses restaurants en font une destination privilégiée.

Design Viet

Non loin de la ville de Hoi An, sur une longue plage bordée par la mer de Chine, le Nam Hai étend ses villas dans un vaste jardin luxuriant parsemé de bassins. Luxueuses et modernes, ces villas au style très épuré sont une interprétation design de l’architecture vietnamienne. Conçues par l'architecte parisienne Reda Amalou, elles forment un U enserrant les parties communes.

Chics et sobres, les chambres sont hautes de plafonds et présentent différents niveaux. Dans chacune d’elles, une plate-forme, surélevée au centre, accueille le lit, entouré d’une moustiquaire vaporeuse ainsi qu’une baignoire laquée sur pieds et un canapé. Quelques marches plus bas, un salon plus spacieux s’ouvre sur le jardin privé de la villa et une douche de pluie extérieure. Isolées les unes des autres par des murets, elles offrent toutes une vue imprenable sur la mer et les îles Cham.

La plupart des villas n’ont qu’une chambre et pas de piscine. En revanche, celles avec piscine privée, comptent pour certaines jusqu’à cinq chambres. Au milieu de ces villas, 5 piscines en escalier s’écoulent jusqu’à la mer, deux restaurants et un bar, à la fois moderne, chic et traditionnel : sols en marbre provenant d’une carrière voisine et tables en coquilles d’œufs laquées, dans la plus pure tradition vietnamienne.

Ultra tendance, un spa propose des soins dans deux élégants pavillons entourés de bassins de lotus et un peu à l’écart, une villa est réservée au sport. Et pour les réfractaires à toutes formes de dépense physique, il y a la plage, immense, bordée de cocotiers et couverte de sable immaculé.

Dans Hoi An, certaines maisons ont une toiture particulière : les tuiles sont disposées côté concaves et convexes, dans le style du "ying yang", pour protéger les habitants des mauvais esprits. On retrouve ce symbole sur les portes des maisons.